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La Dolce Utopia est à l’origine le titre d’un projet né de la collaboration de Maurizio Cattelan et de Philippe Parreno pour l’exposition Traffic présentée au Capc de Bordeaux en 1996. Organisée par le critique d’art Nicolas Bourriaud, cette exposition regroupait une même génération d’artistes autour de l’idée d’ « esthétique relationnelle ». « Ce qu’elles produisent [les œuvres] sont des espaces-temps, des expériences interhumaines qui s’essaient à se libérer des contraintes de l’idéologie de la communication de masse ; en quelque sorte, des lieux où s’élaborent des socialités alternatives, des modèles critiques, des moments de convivialité construite. La Dolce Utopia renvoie inévitablement à la Dolce Vita (douceur de vivre) italienne, ainsi qu’au film mythique de Federico Fellini de 1960. Conçue à quatre mains, dans l’idée d’une œuvre de proximité, d’un espace de convivialité, comme une utopie « domestique » à la portée de tous, elle joue aussi sur la symbolique des images et l’association des objets : un ballon dans les airs, un lustre illuminé ; une mise en scène poétique, une invitation à la rêverie, qui vient aussi transformer le lieu de l’exposition. NB : La Dolce Utopia existe en trois versions : une « jaune », exposée à Traffic, une « bleue », collection FRAC Poitou-Charentes, une « blanche », courtesy galerie Air de Paris, Paris Notice FRAC PC/ID
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