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Éric Duyckaerts interroge dans cette œuvre « multimédia authentique » (sic) la présupposée capacité des outils de communication et des nouvelles technologies à générer des contenus. Celles-ci sont-elles aussi novatrices qu’elles le prétendent ? L’artiste propose avec humour d’en faire l’expérience : le casque audio rivé sur les oreilles, relié à une simili-borne interactive, conditionné à recevoir la bonne parole, le spectateur est amené à déclencher le dispositif en appuyant sur le bouton lumineux qui fait apparaître la vidéo. À la fin de la démonstration, une diapositive est projetée sur le mur et montre ce que l’orateur est censé écrire et dessiner sur la table lumineuse d’un rétro-projecteur et que l’angle de prise de vue ne permet pas de distinguer sur l’écran vidéo. Dans un monologue magistral et délirant, l’orateur (l’artiste) nous expose sa théorie de la Ressemblance, croisant esthétique platonicienne et nouvelles technologies. Il pousse la logique du langage, vecteur de transmission de l’information et du savoir jusqu’à l’absurde, nous amenant ainsi à prendre conscience que l’outil ne légitime pas le contenu mais qu’il s’agit bel et bien du contraire. Ressemblance complète une trilogie hilarante de « vidéo-conférences » regroupées sous le titre : Analogique vs Digital, dont l’artiste présente ainsi le contenu : Notice : FRAC PC/ID |
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