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Tous les éléments de l’activité photographique : mise au point (flou et netteté), cadrage, vitesse d’obturation, lumière, séquençage et même étalonnage de la couleur fondent la nature critique du travail de John Hilliard. En juxtaposant deux prises de vue d’un même sujet, en jouant sur la mise au point et la vitesse d’obturation, l’artiste obtient deux séquences d’une même image évoquant le mouvement, que recrée la juxtaposition de deux temps qui diffèrent. Le choix du sujet n’est pas anodin, sur une tapisserie à motif, il s’agit d’une reproduction encadrée d’un tableau classique : une peinture de Georges de la Tour, qui lui-même construisait l’espace de sa peinture à partir de la lumière diffusée par une bougie venant éclairer la scène et les personnages. Le titre redouble l’idée du travail, le mot reflection en anglais, comme en français, traduit à la fois le phénomène physique, l’idée de reflet, de miroir quand il s’applique à l’image, ainsi que la capacité intellectuelle qui consiste à combiner, relier et examiner des idées. Notice : FRAC PC/ID
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