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Son de cloche énigmatique comme semblant provenir de la chapelle et non de l’exposition (le dispositif est invisible), l’œuvre vient inscrire la vie de la cité au sein de l’exposition. Indice subtil de l’activité humaine, du temps qui s’écoule, l’art n’a plus à voir ici avec le musée, mais participe et revendique son inscription dans la société. Ainsi, l’ensemble du travail de Trisha Donnelly se constitue d’éléments qui sont autant d’indices d’une histoire, d’un événement ou d’une action passée qu’elle a parfois elle-même effectués. L’enregistrement vidéo et la photographie témoignent ensuite, à travers l’exposition, de ses expériences qui explorent les domaines de la perception sensorielle et cognitive. Parfois, elle les met en scène dans ce qu’elle nomme des « démonstrations ». Manière pour elle de rendre compte de ces savoirs dont elle a fait l'apprentissage (comme soigner des chevaux, communiquer avec une otarie, manier le fouet ou indiquer un itinéraire en langage des signes), et qu’elle va transmettre à nouveau lors d'une courte performance qui ne laissera le plus souvent comme seule trace, que quelques accessoires. Intrigant et poétique, son travail explore ce qui reste insaisissable, fragmentaire et donc difficilement représentable comme la façon dont chacun perçoit, conçoit, interprète et retranscrit, subjectivement, partiellement. Notice : FRAC PC/ID
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